mardi 11 décembre 2018

Comprendre, créer, signifier c'est relier



Anne Cheng et Claude Lévi-Strauss ont tous deux été ou sont encore professeurs au Collège de France. Mais ce n’est pas leur seul lieu de rencontre. Ils ont étudié des pensées (la pensée chinoise pour Anne Cheng et la mythologie amérindienne pour Claude Lévi-Strauss) certes très différentes mais qui ont en commun d’être des pensées relationnelles. On trouve donc assez souvent dans les ouvrages de ces deux auteurs des phrases qui s’éclairent mutuellement et qui nous permettent de mieux comprendre l’une et l’autre pensée.
En voici un exemple qui montre une conception de la naissance des œuvres philosophiques ou artistiques loin de la croyance romantique du génie créateur qui crée ex nihilo.

Anne Cheng : Les textes chinois s’éclairent dès lors que l’on sait à qui ils répondent. Ils ne peuvent donc constituer des systèmes clos puisque leur sens s’élabore dans le réseau des relations qui les constituent. Au lieu de se construire en concepts, les idées se développent dans ce grand jeu de renvois qui n’est autre que la tradition et qui en fait un processus vivant. Histoire de la pensée chinoise.
Cf Confucius : Je transmets, sans rien créer de nouveau, j’aime l’Antiquité Entretiens VII,1

Claude Lévi-Strauss : Quand l’artiste croit s’exprimer de façon spontanée, faire œuvre originale, il réplique à d’autres créateurs passés ou présents, actuels ou virtuels. Qu’on le sache ou qu’on l’ignore, on ne chemine jamais seul sur le chemin de la création. La Voie des masques.


Comprendre, composer, signifier c'est relier
Jean-Louis

lundi 19 novembre 2018

La pensée sauvage

Je voudrais tout d’abord remercier les participants à ma conférence du 20 octobre pour leur écoute attentive et Françoise pour l’organisation de cette conférence. J’envisage un nouveau projet de conférence dont le titre pourrait être : « Cosmologie chinoise et mythologie amérindienne ». Dans ce cadre j’ai repris un livre de Claude Lévi-Strauss intitulé La pensée sauvage. Le titre de cet ouvrage est bien sûr un jeu de mots puisqu’il désigne la pensée des hommes (pensée à l’état sauvage par opposition à la pensée scientifique) mais aussi la fleur dont le nom savant est viola tricolor. Dans l’appendice de cet ouvrage on trouve une légende allemande complétée par une interprétation polonaise qui m’a fait sourire car elle peut pas ne pas faire penser à un fait divers dont les media nous rabâchent les oreilles. En allemand, la viola tricolor se nomme Stiefmütterchen : petite marâtre. Dans l’interprétation populaire, le pétale inférieur, qui est le plus remarquable, repose de chaque côté sur un sépale : c’est la marâtre (épouse en secondes noces du père) assise dans un fauteuil. Les deux pétales adjacents, encore richement colorés, reposent chacun sur un sépale. Ils représentent les enfants du deuxième lit, chacun pourvu d’un siège. Les deux pétales supérieurs, dont la couleur est plus terne, s’appuient latéralement sur l’éperon du calice qui pointe au milieu : ce sont les pauvres enfants du premier lit, qui doivent se contenter d’un siège pour deux. Ainsi les légendes allemandes et polonaises transposent(traduisent) une situation familiale dans une caractéristique botanique. De la même manière, la mythologie amérindienne et la cosmologie chinoise utilisent simultanément plusieurs codes. "La réflexion mythique a pour originalité d'opérer au moyen de plusieurs codes. Chacun extrait d'un domaine des propriétés latentes permettant de le comparer avec d'autres domaines et, pour tout dire, de les traduire les uns dans les autres; comme un texte peu intelligible en une seule langue, s'il est rendu simultanément dans plusieurs, laissera peut-être émaner de ces versions différentes un sens plus riche et plus profond qu'aucun de ceux, partiels et mutilés, auquel chaque version prise à part eût permis d'accéder." Claude Lévi-Strauss La potière jalouse Jean-Louis

lundi 1 octobre 2018

C'est la rentrée! Conférence samedi 20 octobre

Les fondamentaux de la pensée chinoise. Conférence par Jean-Louis CHARY Cité des Associations 93, la Canebière - 13001 Marseille Le samedi 20 octobre à 15h00 L’association « Le Dragon dans un bol de thé » vous propose une conférence consacrée aux fondamentaux de la pensée chinoise. Que faut-il entendre par ce titre? Il s’agit des réponses apportées par la tradition chinoise à certaines des questions essentielles que se sont posées toutes les civilisations. Par exemple : quelle est l’origine du monde ? Quels sont les principes qui régissent le fonctionnement de l’Univers ? Quels sont les rapports entre le monde visible et le monde invisible ? Pour répondre à ces questions nous examinerons des notions telles que le Yin et le Yang, les cinq éléments/agents ou encore le souffle, le qi, ainsi que des pratiques et des ouvrages qui sont à l’origine de la culture chinoise : la divination, le culte des ancêtres, le Yijing (Livre des mutations). Pour qu’elles s’éclairent mutuellement nous rapprocherons les réponses chinoises des réponses apportées par notre propre culture.

dimanche 17 juin 2018

Portes ouvertes « Ai Weiwei Fan-Tan » Mardi 19 juin 2018 à 16h00 au Mucem

Infos du Mucem : "Découvrez gratuitement et en avant-première, la nouvelle exposition « Ai Weiwei Fan-Tan » lors d'une soirée sur le toit-terrasse du Mucem ! Cette exposition est présentée au Mucem du mercredi 20 juin 2018 au lundi 12 novembre 2018. Acteur majeur de la scène artistique internationale, l'artiste chinois Ai Weiwei nous propose un voyage à travers le temps et son œuvre, qu’il relie à son lignage paternel. Faisant apparaître des résonances inédites, cette exposition nous permet d’aborder le travail d’Ai Weiwei sous un jour nouveau, avec cinquante œuvres dont deux productions inédites, mises en parallèle avec cinquante objets des collections du Mucem. Commissariat : Judith Benhamou-Huet Scénographie : Cécile Degos Le Mucem invite l’artiste chinois Ai Weiwei, l’un des acteurs majeurs de la scène artistique internationale. Photographe, architecte, sculpteur, performeur, cinéaste et activiste sur les réseaux sociaux, son œuvre associe la pensée chinoise à l’art contemporain, s’inspirant notamment de Marcel Duchamp et d’Andy Warhol. Si ses créations interrogent nos sociétés avec tant de force, c’est parce qu’elles mettent en scène des objets du quotidien qui par le geste de transformation de l’artiste deviennent des œuvres d’art. Ai Weiwei est le fils du célèbre poète chinois Ai Qing (1910-1996), qui découvrit l’Occident en 1929 en débarquant à Marseille, sur les quais de la Joliette, à l’endroit-même où se situe aujourd’hui le Mucem. C’est pourquoi l’artiste nous propose un voyage à travers le temps et son œuvre, qu’il relie à son lignage paternel. Faisant apparaître des résonances inédites, cette exposition nous permet d’aborder le travail d’Ai Weiwei sous un jour nouveau. Ses créations, mises en parallèle à des objets des collections au Mucem, nous invitent à questionner des concepts opposés comme « Orient » et « Occident », « original » et « reproduction », « art » et « artisanat », « destruction » et « conservation ». Mais, avant tout, elles remettent en question nos systèmes d'interprétation".

lundi 28 mai 2018

Festival du cinéma chinois à Marseille

Voici la programmation du festival à l'UGC Prado :
En espérant nous y retrouver nombreux. Françoise

samedi 26 mai 2018

Méditation, vacuité des phénomènes

Deux émissions diffusées dans le cadre de "Sagesses bouddhistes" consacrées à la méditation et à la vacuité des phénomènes. Le thème peut paraître ardu. Il ne l'est pas, expliqué très simplement par Christophe André et Roland Rech. Ces vidéos m'avaient aidé dans la préparation de ma conférence sur les "trois Enseignements". Elles peuvent aider tout simplement dans la vie. Jean-Louis

lundi 14 mai 2018

Festival du cinéma chinois à Marseille du 5 au 10 juin 2018


Le festival du cinéma chinois 2018 se déroulera à Marseille du 5 au 10 Juin au cinéma Le Prado. Cérémonie d’ouverture le 5 juin.

Vous trouverez ci-dessous le lien permettant d'accéder au site du festival.



Merci à Claude pour l'info.
Jean-Louis

dimanche 25 mars 2018

Lavandes et thés, des points de rencontre entre la Chine et la Provence




Nous étions environ 25 personnes réunies à la Maison des Associations pour écouter Marjorie qui avait bien voulu nous faire partager l’avancement de sa thèse consacrée aux « mutations économiques et culturelles d’un territoire touristique : enjeux et controverses ».
Le territoire concerné par la thèse de Marjorie, c’est la France et plus particulièrement la Provence. Le tourisme ciblé, c’est le tourisme chinois qui s’est développé en France à partir de 2009. C’est donc un phénomène récent. Conséquence de l’essor économique de la Chine, il est en forte progression puisqu’entre 2009 et 2016 il a augmenté de 176 %  et qu’il continue à augmenter de 25% par an. Comme tous les tourismes, le tourisme chinois repose sur une vision imaginaire du pays visité, ce que Marjorie appelle des « nuées d’imaginaires ». C’est ainsi que les Chinois ont une vision positive de la France à 75%. Cette opinion positive repose notamment sur le fait que la France serait le pays du romantisme. Marjorie a raison de conserver l’appellation chinoise 浪漫 (Làngmàn) car la conception des touristes chinois n’a certainement pas grand-chose à voir avec le mouvement artistique qui s’est opposé au classicisme à partir du XIX° siècle en Europe.
Pour les touristes chinois, un des symboles de ce romantisme, alimenté par des livres comme Une année en Provence de Peter Mayle, est la lavande et ses champs dans lesquels il faut absolument se faire photographier. Cet attrait pour la lavande et ses produits dérivés a conduit les acteurs économiques à des stratégies commerciales qui peuvent les mener à des mises en concurrence.
L’exposé de Marjorie, alimenté de nombreuses anecdotes tirées de son expérience comme guide touristique, a été suivi avec beaucoup d’intérêt par l’assistance comme le montrent les nombreuses questions qui ont suivi.
Nous comptons bien suivre de près l’évolution de ses travaux.





Après la conférence, Françoise et Marion nous ont invités à une présentation et à une dégustation de thés chinois. Au plaisir d’écouter ces deux spécialistes du thé s’ajoutait une synesthésie du goût et de la vue ; plaisir du goût car nous avons pu déguster plusieurs sortes de thés, notamment un excellent Pǔ'ěr, 普洱茶, plaisir de la vue car le matériel exposé était de toute beauté.

En résumé, une rencontre très conviviale qui a permis de nombreux échanges. Un grand merci à Marjorie, Françoise et Marion. A refaire …souvent.

Jean-Louis 

jeudi 22 mars 2018

Le livre d'Yves

Nous sommes nombreux à avoir écouté Yves à 2 reprises sur ce sujet (avec Marion la 2nde fois).
Voici maintenant la consécration de ce long et remarquable travail d'érudition, le livre vient de paraître et se trouve en librairie.

Résultant d’une convergence entre la recherche de main d’œuvre de l’administration de la Guerre française, malgré des désaccords au sein du gouvernement,  et la volonté des autorités chinoises de se rapprocher des Alliés afin de se préserver des visées japonaises, environ 37 000 Chinois débarquèrent à Marseille à partir du 24 août 1916. L’ouvrage retrace au travers d’une approche chronologique et thématique le parcours de ces travailleurs, soumis à un encadrement militaire tenu d’exercer un contrôle étroit. Il étudie leurs conditions d’existence pour le moins difficiles, confrontés aux pénuries de toutes sortes et aux mauvaises volontés d’employeurs, publics ou privés, peu soucieux de respecter les engagements pris. Il explore l’environnement dans lequel ces Chinois furent immergés, environnement fréquemment hostile, marqué par une image dépréciative dont ils étaient porteurs et par la méfiance d’un monde ouvrier qui voyait en eux une concurrence déloyale, à l’origine de nombreux actes de violence souvent subis mais aussi commis par certains d’entre eux, y compris à l’encontre de leurs compatriotes. Etant considérés inassimilables, comme les travailleurs coloniaux recrutés pour participer à l’effort de guerre, ils ne devaient pas rester en France, et l’ouvrage examine les diverses modalités déployées pour les rapatrier, notamment après l’expérience douloureuse des régions libérées, ainsi que les conditions très restrictives imposées à ceux qui purent se maintenir en France.

dimanche 18 mars 2018

Les opposés complémentaires dans la cosmologie chinoise et la mythologie amérindienne

Le Yin et le Yang, modèle des opposés complémentaires de la cosmologie chinoise



Deux masques indiens opposés compléméntaires


La cosmologie chinoise
Dans la cosmologie chinoise le modèle des opposés complémentaires est le couple Yin/Yang. Dans la figure qui les représente le Yin, c’est la partie noire, le Yang c’est la partie blanche. Ces couleurs (ou absence de couleurs) sont à mettre en relation avec l’origine de ces notions. Le Yin c’est l’ubac, le versant à l’ombre de la montagne. Les qualités associées au Yin seront donc : l’obscurité, la fraicheur, l’humidité, la nuit, la saison froide…Le Yang c’est l’adret, le versant ensoleillé de la montagne. Les qualités associées au Yang seront donc les qualités opposées à celles du Yin à savoir : la lumière, la chaleur, le sec, le jour, la saison chaude. Le Yin et le Yang sont dits complémentaires car les relations qui les unissent sont des relations de passage, de transformation, d’alternance. Le Yin nait, murit et se transforme en son contraire le Yang comme le jour succède à la nuit, et l’été succède à l’hiver. En outre, le Yin n’existe que par rapport au Yang et réciproquement. L’obscurité, la fraicheur, l’humidité n’existe et n’ont de sens que par rapport à la lumière, à la chaleur, au sec.
On retrouve cette notion d’opposés complémentaires dans la mythologie amérindienne.

La mythologie amérindienne
Claude Lévi-Strauss a souligné à de nombreuses reprises que les mythes ou les masques indiens connaissent plusieurs versions. En passant d’une version à l’autre les caractéristiques des mythes ou des masques se transforment en s’inversant comme le Yin et le Yang. En outre, comme les opposés complémentaires de la cosmologie chinoise, un mythe ou un masque ne peuvent pas être compris, n’ont pas de sens pris séparément. Pour comprendre un mythe ou un masque il faut les envisager dans leurs différentes versions, dans leurs transformations, dans leurs oppositions. « A toutes ces interrogations, je suis resté incapable de répondre avoir d’avoir compris que, pas plus que les mythes, les masques ne peuvent s’interpréter en eux-mêmes et par eux-mêmes, comme des objets séparés. Envisagé d’un point de vue sémantique, un mythe n’acquiert un sens qu’une fois replacé dans le groupe de ses transformations ». Claude Lévi-Strauss, La voie des masques.

La forme, la couleur, les aspects d’un masque ne peuvent s’interpréter isolément. Ces aspects sont indissociables d’autres auxquels ils s’opposent. « Le swaihwé salish (masque de gauche) et la dzonokwa kwakiutl (masque de droite), que nul n’aurait songé à comparer, ne sont pas interprétables chacun pour son compte et considérés à l’état isolé. Ce sont des pièces d’un système au sein duquel ils se transforment mutuellement. Comme il est vrai des mythes, les masques, avec les mythes qui fondent leur origine et les rites où ils comparaissent, ne deviennent intelligibles qu’à travers les rapports qui les unissent. La couleur blanche des parures swaihwé, la couleur noire du masque dzonokwa, les yeux protubérants de l’un et concaves de l’autres, la langue pendante et la bouche aux lèvres froncées signifient moins chacun pris à part, qu’ils n’ont un sens, pourrait-on dire diacritique. L’attribution de chaque trait à tel ou tel être surnaturel est fonction de la façon dont, au sein d’un panthéon, ces êtres s’opposent les uns aux autres pour mieux assurer des rôles complémentaires. » Claude Lévi-Strauss, La voie des masques.

On pourrait multiplier les citations. Ainsi, les mythes, les masques indiens, comme le Yin et le Yang, se transforment en inversant leurs caractéristiques, comme le Yin et le Yang, ils ne peuvent être compris séparément, comme le Yin et le Yang, ils s’opposent de manière complémentaire.

Mais il existe une différence importante entre la cosmologie chinoise et la pensée mythique amérindienne. La première repose sur une conception naturaliste. Les catégories de cette cosmologie sont des données sensibles de la nature qui trouvent représentation abstraite dans la figure géométrique du Yin/Yang. Les mutations, transformations, oppositions complémentaires que l’on peut observer entre le Yin et le Yang, en un mot le dynamisme de la nature se font d’eux-mêmes (notion de ziran) sans intervention d’un Dieu créateur ou  de personnages supranaturels. A l’inverse les mutations, transformations, oppositions complémentaires que nous racontent les mythes sont l’œuvre de personnages supranaturels. Ces différences sont bien soulignées par Anne Cheng : « Si les textes chinois font occasionnellement référence à des représentations cosmogoniques de l’origine ou de la genèse du monde, celui-ci est représenté, de manière prédominante, comme allant « de soi-même ainsi » suivant un processus de transformation…On a déjà constaté la pauvreté des mythes de la Chine ancienne, du moins tels qu’ils nous sont parvenus. A tel point qu’on est en droit de se demander, pour reprendre le titre de Paul Veyne, si les Chinois ont cru à leurs mythes. »Anne Cheng, Histoire de la pensée chinoise.

Ces notions de Yin et de Yang, d’opposés complémentaires pourraient peut-être être approfondies dans une conférence.
Jean-Louis

dimanche 25 février 2018

Nouvel an chinois à Marseille

Après l'avoir vu sur la Canebière, j'ai eu la surprise et le plaisir de faire le trajet en métro avec ce gentil lion et qui plus est d'y voir cachés dessous des pratiquants - avec leur enseignant - d'une de mes salles d'arts martiaux préférées.

Spectacle Kedge : chorale des enfants de l'école de chinois de l'Association des commerçants chinois de Marseille
Spectacle Kedge : 2 très bons chanteurs dont notre amie Guo Shan.

C'est toujours un plaisir de se mettre dans l'ambiance de cette fête si importante.
Ces 2 manifestations étaient de grande qualité et très joyeuses. C'est de plus l'occasion d'y retrouver des amis.

dimanche 18 février 2018

La Chine au chateau de Marcel Pagnol

SEMAINE DE LA CHINE À MARSEILLE
Exposition SEMAINE DE LA CHINE À MARSEILLE
À l’occasion de la Semaine de la Chine à Marseille, organisée avec le consulat général de Chine, du 19 au 25 février, le Château de la Buzine propose un cycle de filmsreprésentatifs de la grande diversité des thèmes et des styles de la cinématographie chinoise qui n’a cessé d’élargir son audience et de collectionner les récompenses dans les festivals internationaux.
·         « Au-delà des montagnes » de Zhang-ke Jia. Une femme prise entre deux hommes qui furent ses amis d’enfance, dans la Chine en pleine mutation de 1999 à…2025 ! Une fresque encensée par la critique. 19 février, 18h30
·         « Tigre et dragon » de Ang Lee. L’épopée de l’épée « Destinée » et un sommet du wu xia pian, le film de sabre chinois. 20 février, 18h30
·         « Les Petits canards de papier » de Yu Zheguang. Trois films d’animation des Studios Shanghai, selon la technique des papiers pliés. 21 et 24 février, 14h & 15h
·         « Le Promeneur d’oiseau » de Philippe Muyl. Le voyage à pied d’un vieux paysan et de sa petite fille à travers les paysages et les ethnies chinois. 21 février, 21h
·         « Ip man » de Wilson Yip. Héros national du wing chun, que son élève Bruce Lee a rendu célèbre dans le monde entier, le grand maître des arts martiaux chinois a fait l’objet de très nombreux films. 22 février, 16 h
En complément, le Château de la Buzine présente « Transition », une exposition de photographies de Zhu Xianmin. Elles forment une chronique qui témoigne de quarante ans de grandes mutations en Chine et de tout ce temps passé à parcourir l’empire du Milieu.

DATE(S)
Du Lundi 19 Février au Samedi 24 Février
Du Lundi 19 Février au Samedi 24 Février
 

Merci à Claude pour les infos.

vendredi 16 février 2018

Nouvelle année lunaire


Le Dragon dans un bol de thé vous souhaite une très joyeuse nouvelle année du chien et une bonne fête du printemps en espérant que cette année nous rassemblera à nouveau autour d'événements passionnants et conviviaux
狗新年快樂。 春節快樂